Monter un projet solidaire à l’international

Vous souhaitez vous engager et monter un projet de solidarité internationale ? On vous donne quelques pistes !

Construire son projet

La démarche de vivre un projet incluant une dimension de solidarité vient souvent d’un élan de générosité, d’un besoin « d’aider » ou encore de l’envie de découvrir tel ou tel pays.


Mais « générosité » ne dit pas nécessairement projet utile ou pertinent pour les populations rencontrées, voire les jeunes eux-mêmes ! Il est important qu’ils prennent le temps de s’informer sur le pays choisi pour prendre conscience des réalités et des problématiques. Une fois cette démarche accomplie, les envies et savoir-faire du groupe clairement définis, il sera plus facile de définir les contours d’un projet concret et réaliste. Les types d’actions peuvent être très divers : échange culturel, animation, action environnementale ou de service, découverte de projets locaux dans une perspective de témoignage au retour, apprentissage de certaines techniques artisanales ou agricoles…


Il s’agit toujours de rester humble et réaliste dans ses ambitions : sur un projet de quelques semaines, ce sera surtout l’occasion pour les jeunes de découvrir sur le terrain comment une communauté locale est actrice à son échelle de changement social.


Pour ces raisons, il est déterminant de s’insérer dans un projet déjà existant, mené par une association ou une communauté locale. Choisir le partenaire sera donc une étape essentielle à la réussite du projet : quels sont les types de projets qu’il mène dans son pays ? Quelles sont les valeurs qui l’animent ? Quelles actions sont possibles en commun ?

Le cycle de projet par l’Institut Bioforce

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Le partenaire est le collaborateur direct sur le terrain du pays de destination. On entend par partenaire, une association, une structure locale, une communauté, avec laquelle on établit des liens réguliers pour bâtir un projet commun.


Trouver un partenaire en France ou à l’étranger, sur lequel vous pourrez vous appuyer, est une des clés de réussite de votre projet. Un partenaire pourra vous apporter un soutien dans la réalisation de votre projet, des compétences spécifiques à un domaine d’action, ainsi qu’une bonne connaissance des réalités du territoire. Un bon partenariat se base sur des objectifs clairs et des intérêts réciproques!


Pour trouver un partenaire, il faut d’abord faire jouer son réseau associatif local… Il peut arriver de trouver des « partenaires » sur internet qui, a priori, ont l’air d’être pertinents (avec des objectifs clairs et valables) mais qui, après quelques recherches, peuvent conduire vers des structures peu recommandables. Les jeunes doivent prendre le temps de bien connaître l’association qui va devenir leur partenaire ; vérifier l’existence, le champ d’action, les contacts de leur partenaire, car une fois sur place, il sera trop tard.


Les membres du RESOLIDAIRE69 peuvent bien sûr vous aider à identifier des structures pertinentes ou vous orienter.
Ritimo publie également un guide des acteurs de la solidarité internationale, qui peut aussi vous être utile dans la construction de votre partenariat : https://www.ritimo.org/Repertoire-des-associations


Enfin, vous pouvez retrouver les associations en Rhône-Alpes qui mènent des actions de solidarité internationale partout dans le monde, en consultant l’annuaire des acteurs de RESACOOP, le réseau Auvergne-Rhône-Alpes d’appui à la coopération et à la solidarité internationale


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Vous recherchez des financements pour votre projet ?
La réussite d’une demande de financement dépend de la pertinence de votre projet : plus le projet est réfléchi et construit, plus vous êtes clair dans ce que vous voulez faire et plus les chances de réunir les financements nécessaires à sa concrétisation seront élevées.

1 – Rédiger un dossier de financement et à élaborer un budget

Il s’agit d’établir un dossier de présentation générale dans un premier temps, que vous pourrez personnaliser selon le type de financement demandé. Cette étape est indispensable pour présenter à l’extérieur les différents éléments de votre projet. Là encore, vous pouvez vous adresser au RESOLIDAIRE 69 qui vous aidera dans cette démarche.


Votre dossier devra être bref (6-12 pages maximum), clair et attractif (avec des visuels), tapé à l’ordinateur et orthographié correctement. Il devra comprendre :

  • Une présentation des porteurs de projet et des partenaires techniques et financiers déjà impliqués dans le projet
  • Une description du projet : son origine, sa localisation, les objectifs visés et son contexte (social, historique, culturel), les prolongements possibles
  • Un planning prévisionnel des activités
  • Les moyens mis en oeuvre : techniques, humains, matériels (déjà acquis ou à rechercher)
  • Un budget actualisé et détaillé faisant apparaitre toutes les dépenses et toutes les ressources nécessaires à la réalisation de l’action, évaluées le plus précisément possible. Nb : Un budget doit toujours être équilibré !
  • Un plan de communication
  • Tous les documents complémentaires nécessaires à la compréhension du projet

2 – Explorer les différentes possibilités de financement

L’autofinancement

Beaucoup d’initiatives peuvent être prises pour autofinancer un projet : organiser une soirée étudiante, un concert, vendre des objets artisanaux, des brioches, faire des paquets cadeaux pendant les fêtes de fin d’année, épargner de l’argent tous les mois, faire un petit boulot etc.

L’apport du partenaire dans le pays

Acteur à part entière dans le projet, votre partenaire peut également financer une partie de celui-ci : en apportant une aide en main d’oeuvre ou en offrant l’hébergement par exemple. Vous devez être conscient de ce que cela représente un investissement pour lui, même si ce n’est pas de l’argent, il faut le valoriser dans la présentation de votre projet.

Solliciter des bailleurs publics et des financements privés

Les financements proposés dépendent du statut du porteur de projet, du type de projet, de structure qui présente le projet, de la durée du séjour.
Comme pour les financeurs publics, il existe de nombreuses possibilités, en particulier auprès de fondations, d’entreprises ou d’associations que je peux identifier.

Le financement collectif ou Crowdfunding

Le crowdfunding est une approche permettant le financement de projets en faisant appel à un grand nombre de personnes (internautes, réseaux de contact, amis, etc.) pour faire de petits investissements. Pour en savoir plus : https://www.economie.gouv.fr/entreprises/crowdfunding-financement-participatif

3 – Postuler pour un financement spécifique (dans le cadre d’un appel à projet, d’un fonds dédié…)

Ces financements peuvent être privés (ex. Fondation) ou publiques (ex. Collectivité territoriale), internationaux, européens, nationaux, régionaux ou locaux.


Leurs attributions dépendent, dans un premier temps, de conditions spécifiques qui lui ont été définies : cela peut être une thématique (ex. Les projets d’eau et d’assainissement), l’âge du demandeur ou son lieu de résidence, la zone géographique concerné par le projet…

Nous invitons les porteurs de projets à prendre contact en priorité avec leur collectivité territoriale : leur commune, communauté de commune, département et région.
A chacun de ses échelons, certains budgets peuvent être dédiés aux initiatives jeunes et/ou à la solidarité internationale.


Vous pouvez également déposer une demande auprès des dispositifs JSI (Jeunesse et Solidarité Internationale) et VVV-SI (Ville Vie Vacances et Solidarité Internationale), qui sont deux dispositifs du Ministère des affaires étrangères et géré par le FONJEP. Dans ce cas, vous aurez besoin d’un « parrain ».

LE RESOLIDAIRE 69 peut vous mettre en relation avec les associations qui pourront vous parrainer et qui pourront vous accompagner dans toutes les phases de votre projet. Pour cela, pensez à prendre contact très amont.

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Se préparer à la rencontre interculturelle

Partir à l’international implique nécessairement d’aller à la rencontre de l’autre.

Cette rencontre ne va pas de soi, elle nécessite de part et d’autre un travail, une réflexion qui peuvent être préparés en amont. Cette préparation demande de rencontrer de nombreuses personnes, des groupes de jeunes qui sont partis, des personnes et structures ressources : élus, autres associations, etc.


Tous ces échanges sont l’occasion de se forger des connaissances pour aborder le contexte social, économique, culturel, religieux et politique du pays dans lequel on se rend, pour mieux comprendre les acteurs ici et dans le pays…
Les membres du RESOLIDAIRE69 vous proposent des temps de formation collective pour vous préparer à la rencontre interculturelle, et réfléchir à votre rôle d’acteur solidaire.

Se préparer au départ

Préparer son départ demande de nombreuses formalités (dossier, santé, passeport, visa, etc.).

Quelles sont les formalités administratives et les questions de santé à se poser avant de partir ?
Le portail des Espaces volontariats, de France volontaires, vous propose plusieurs outils et documents pratiques pour préparer votre départ : livret de santé, fiches de sécurité, vaccins…

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