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Premières impressions à l'arrivée
- Posted on: 5 November 2014
- By: jeunesASA
Nous sommes arrivés à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, le Mardi 14 octobre 2014. Il faisait très chaud à notre arrivée car Ouagadougou est une ville très grande et assez polluée. Nous étions ravis de retrouver le Burkina Faso et surtout sa population toujours aussi accueillante. Le soir même, nous étions invités chez Joseph, un partenaire qui a suivi de près le projet de la Maison des jeunes d’Orodara avec nous les années précédentes.
Le lendemain, nous sommes partis pour Orodara en bus d’une compagnie Burkinabe, le voyage a été long et éprouvant mais il nous a permis de redécouvrir les paysages. A notre arrivée, dans la ville d’Orodara, nous avons été accueillis par Drissa et Siaka, qui sont des responsables d’associations locales avec qui nous travaillons. Nous sommes allés au BKF, notre lieu d’hébergement pour le reste du séjour. Nous étions ravis de retrouver les gens avec qui nous avons partagé notre quotidien les années précédentes.
Nos journées sont rythmées par la vie africaine, nous avons redécouvert la ville et ses habitants avec toujours autant de convivialité et de sympathie. Nous nous sommes acclimatés aux horaires africaines, la population vit ici au rythme du soleil. Nous nous levons donc tôt et nous nous couchons tôt. Nos habitudes alimentaires ont été chamboulées car les Burkinabés n’ont pas une alimentation aussi variée que nous en France. Le riz et le Tô (Plats locaux) sont devenus notre quotidien. Même si c’est dur, nous nous sommes habitués comme on pouvait.
En comparaison avec Ouagadougou, Orodara est une ville plutôt petite ou il fait bon vivre. Le climat est plus humide que dans la capitale, la végétation plus dense. La taille de la ville nous permet de retrouver régulièrement les mêmes personnes et donc de tisser des liens solides. Nous prenons nos habitudes avec les commerçants en achetant des produits locaux, et nous avons même retrouvé des commerçants des années précédentes auprès de qui nous faisons toujours nos achats.
Nous sommes tous venus ici avec l’envie d’échanger, de partager notre culture et de recevoir en échange. Nous voulons communiquer en France sur notre expérience auprès de nos proches, de nos écoles, ainsi qu’auprès des jeunes susceptibles de partir un jour dans un projet associatif. Ces échanges se font au quotidien dans la rue, dans les commerces ou sur notre lieu de travail. Le contact avec la population est très facile. Nous nous sentons intégrés et respectés pour notre travail effectué à la MJCO, ce qui est pour nous très gratifiant.